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[ ARCHICAD ] [TUTO] BIM - Niveau 1 - gestion et utilisations des propriétés
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- Archi43V.I.P.
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Localisation : Roanne (42)
Emploi : Architecte HMONP / Manageur BIM
Bonjour à tous,
Puisque beaucoup de monde à l'air de s'intéresser au sujet, je me lance dans un petit "tuto" sur le BIM de niveau 1 avec Archicad. Ce tuto est valable pour Archicad 20 et supérieur, sauf pour certaines parties qui ne sont accessibles que dans la dernière version.
Ce ne sera pas vraiment un tutoriel au sens classique du terme. L'objectif ici est de vous présenter les concepts et les outils qui vous permettront de faire du BIM. Pour des explications détaillées sur ces différents outils, il faudra aller voir l'aide Archicad ou les tutos qui y sont consacrés spécifiquement. Les liens que je met sont ceux de l'aide Archicad 22, donc je ne sais pas s'ils seront accessible pour ceux qui n'ont pas cette version ; donc toutes mes excuses aux personnes concernées, il va falloir chercher en manuel.
Comme je suis limité par le temps, ce tuto sera WORK-IN-PROGRESS pendant un petit moment avant d'arriver à sa forme définitive. Petite mention particulière pour les (très) nombreuses faute d'orthographe qui ne manqueront pas d'émailler ma prose, et que je corrigerai ultérieurement. Merci pour votre indulgence.
Comment fait-on ?
Le principe de base est simple : renseigner directement l'information dans l'objet concerné, puis l'extraire sous différente forme là où on en a besoin.
Partie I : Renseigner
Dans Archicad, il existe toute sorte d'informations liées à un élément :
- informations géométriques (longueur, largeur, hauteur, altitude, etc.)
- informations constructives (matériaux, type de structure, etc.)
- informations graphiques (stylos, surfaces 3D, motif de hachure,etc.)
- informations dénominative (ID, nom d'élément de bibliothèque, nom de zone, nom de calque, etc.)
- informations relationnelles (étage d'implantation, zone liée, etc.)
- informations de propriétés
Toutes ces informations ne sont pas renseignées directement par l’utilisateur, et toutes ne se trouvent pas au même endroit. Donc le renseignement d'un élément se fait en plusieurs étapes.
Partie II : Extraire
Jusqu'à maintenant, on a vu la partie qui va vous faire perdre du temps. Car même en étant organisé, renseigner toutes ces propriétés ça prend du temps. Maintenant, on entre dans la partie où vous allez gagner du temps (idéalement, bien plus que ce que vous avez perdu).
Maintenant, vous savez comment retrouver et comment exporter les données de votre modèles. Mais tout ça ne vous avance pas beaucoup dans votre mission principale : produire des plans. Nous allons donc voir maintenant comment on va pouvoir reporter les données sur nos dessins afin de les rendre directement visible.
Maintenant vous avez des plans bien renseignés, de joli schéma et de super tableaux ; tout ça en ne rentrant chaque information qu'une seule fois. Mais bon, quoi ça servirait de tout rentrer dans un seul modèle numérique si c'est pour quand même se retrouve à trimbaler 35kg de papier à chaque réunion ?
C'est pour cela que pour finir, je vais vous montrer que la meilleur façon d'exploiter votre modèle n'est pas forcément d'en extraire les informations, mais de l'emmener avec vous !
Conclusion
Vous avez maintenant toutes les cartes en main pour renseigner et exploiter les données de votre modèle Archicad.
N'oubliez jamais que :
- une donnée qui n'est pas exploitée est une donnée qui ne sert à rien (donc du temps de perdu).
- une donnée peut être déjà existante dans votre modèle sans qu'il soit utile de la (re)créer. Par exemple la finition d'un mur peut être contenue dans le nom de la surface.
- vous devez toujours être savoir où sont rangées vos données pour être capable de les retrouver en exploitation.
- il faut absolument éviter de créer des doublon dans les propriétés.
- l'anticipation de votre besoin en données est la clef de l'efficacité.
- seul l'expérience peut vous apprendre à rentrer les bonnes informations au bon moment, donc commencez par des trucs simples.
- pour savoir quelle propriétés sont utiles, demandez vous d'abord ce que vous allez faire avec.
- l'objectif final du BIM est de partager les données, donc si leur organisation n'est pas clair pour vous en BIM de niveau 1, elle ne le sera pas non plus pour les autres au niveau 2.
Puisque beaucoup de monde à l'air de s'intéresser au sujet, je me lance dans un petit "tuto" sur le BIM de niveau 1 avec Archicad. Ce tuto est valable pour Archicad 20 et supérieur, sauf pour certaines parties qui ne sont accessibles que dans la dernière version.
Ce ne sera pas vraiment un tutoriel au sens classique du terme. L'objectif ici est de vous présenter les concepts et les outils qui vous permettront de faire du BIM. Pour des explications détaillées sur ces différents outils, il faudra aller voir l'aide Archicad ou les tutos qui y sont consacrés spécifiquement. Les liens que je met sont ceux de l'aide Archicad 22, donc je ne sais pas s'ils seront accessible pour ceux qui n'ont pas cette version ; donc toutes mes excuses aux personnes concernées, il va falloir chercher en manuel.
Comme je suis limité par le temps, ce tuto sera WORK-IN-PROGRESS pendant un petit moment avant d'arriver à sa forme définitive. Petite mention particulière pour les (très) nombreuses faute d'orthographe qui ne manqueront pas d'émailler ma prose, et que je corrigerai ultérieurement. Merci pour votre indulgence.
- BIM de niveau 1, c'est quoi ?:
Il existe trois niveaux de BIM : Isolé (niveau 1), Fédéré (niveau 2) Intégré (niveau 3). On s'intéressera ici exclusivement au premier (je ferai peut être un tuto niveau 2 si la motivation me prend).
Pour faire simple, le BIM niveau 1, c'est quand on fait du BIM tout seul dans son coin, sans échanger ses données sous forme de maquette numérique (certains diront que ce n'est pas vraiment du BIM).
Même si l'objectif normal devrait être d'atteindre le niveau 2 (Archicad ne fait pas de niveau 3), le niveau 1 offre déjà pas mal d'avantages aux petits utilisateurs que nous sommes. De plus maitriser le niveau 1 est une bonne base pour s'attaquer au niveau 2.
- BIM de niveau 1, ça sert à quoi ?:
Avec le niveau 1, on va chercher à centraliser les données du projets dans son modèle Archicad ça permet :
- de ne pas éplucher 50 documents avant de trouver l'info dont on a besoin
- de ne pas écrire 50 fois la même info à 50 endroits différents
- de ne pas réécrire 150 fois cette même information après que le projet ai changé 3 fois
- de ne pas avoir d'informations contradictoires entre les différents documents produits
Bref, ça sert à gagner du temps.
Comment fait-on ?
Le principe de base est simple : renseigner directement l'information dans l'objet concerné, puis l'extraire sous différente forme là où on en a besoin.
- Les dix commandements du BIM niveau 1 :
- A tes besoins et objectifs tu réfléchiras
- A des informations utiles, tu te limiteras
- Avant de dessiner, un fichier type tu établiras
- Dans ce dernier, des favoris tu créeras
- Pour dessiner, les outils adaptés tu utiliseras
- A plusieurs reprises, tes données tu vérifieras
- A la facilité, point tu ne cèderas
- L'outil texte, tu n'utiliseras pas
- Le dessin 2D tu oublieras
- A la fin de ta formation, le niveau 2 tu atteindras
Partie I : Renseigner
Dans Archicad, il existe toute sorte d'informations liées à un élément :
- informations géométriques (longueur, largeur, hauteur, altitude, etc.)
- informations constructives (matériaux, type de structure, etc.)
- informations graphiques (stylos, surfaces 3D, motif de hachure,etc.)
- informations dénominative (ID, nom d'élément de bibliothèque, nom de zone, nom de calque, etc.)
- informations relationnelles (étage d'implantation, zone liée, etc.)
- informations de propriétés
Toutes ces informations ne sont pas renseignées directement par l’utilisateur, et toutes ne se trouvent pas au même endroit. Donc le renseignement d'un élément se fait en plusieurs étapes.
- I.1 Choisir ses données:
- La première étape quand on renseigne un élément est de se poser la question : quelles sont les informations utiles sur cet élément ? ce qui revient à poser "quelle sont les information que je vais devoir extraire ?"
En effet, le nombre de champs renseignables étant illimité, il est impératif de ne pas vouloir tout renseigner, au risque de perdre beaucoup de temps inutilement. Il faut aussi savoir quand renseigner. Monter trop tôt le niveau d'information risque de vous obliger à revenir dessus plus tard, le faire trop tard vous compliquera la tâche.
Réfléchir en amont du dessin n'est donc pas une perte de temps. Cela vous permettra d'optimiser votre processus de modélisation et de renseignement de la maquette numérique.
- I.2 Discriminer les éléments (1/2):
Le principe de "discrimination" est simple : c'est prendre pour règle que chaque élément doit pouvoir se distinguer des autres, et doit comporter assez d'information pour cela.
Même si vous ne renseignez pas tout du premier coup, il faut néanmoins que les informations rentrées vous permettent d’identifier l'objet afin de le retrouver rapidement. L'objectif étant de pouvoir, ultérieurement, sélectionner un ensemble d'éléments partageant une caractéristique commune (par exemple : vous voulez renseignez une finition de mur, vous avez besoin de pouvoir sélectionner l'ensemble des murs partageant cette finition sans avoir à les cliquer un par un).
Normalement, un élément nécessite au moins deux informations pour être retrouvé facilement. 3 informations permettront d'affiner vos critères de recherche.
Un élément contient toujours au minimum ces deux données : type d'élément et nom de calque. Donc renseignées correctement, elles constituent un point de départ efficace.
Ce principe de discrimination (promis avec les objets Archicad c'est légal) s'appliquera de façon concrète dès que l'on cherchera à retrouver un élément via la palette "Chercher et sélectionner" ou dès que l'on voudra extraire des informations.
Je précise que le terme "discrimination" n'est pas un terme "officiel" de la documentation Archicad mais le terme qui me semble être le plus pertinent pour désigner l'action d'identifier les différents éléments dans le but de les séparer des autres. Vous ne retrouverez donc pas ce terme en dehors de ce tuto.
- I.3 Où renseigner les données:
Comme je le disais plus haut, toutes les données ne sont pas rangées au même endroit. En base, un élément nécessite pas mal de données pour simplement être créer :
- type d'élément (lié au choix de l'outil)
- calque
- dimensions( lxLxh )
- étage d'implantation
- altitude
- stylos
- surface
- Identifiant
Certains outils demandent même des information en plus :
- type de structure (simple,composite, complexe)
- Matériau/composition/profil complexe
Je ne vais pas m'étendre là dessus vous les connaissez toutes et vous savez où les trouver. Ce sont les réglages de base d'un élément, accessibles depuis les options de ce dernier (Ctrl+B).
Il faut juste prendre conscience qu'au même titre que les propriétés, tous ces paramètres sont des données exploitables.
Je vais maintenant passer aux informations "facultatives" des éléments que l'on nomme "propriétés.
Il existe trois grandes catégories de propriétés :
- La classification
- Les propriétés Archicad
- Les propriétés IFC
On pourrai rajouter également les "propriétés d'objet", mais cette catégorie présente certains inconvénients à l'usage.
- I.4 Classification:
La classification est en fait une propriété unique, qui sert à renseigner la nature de l'objet, indépendamment de l'outil avec lequel il a été dessiné.
Ainsi une dalle pourra être désignée en tant que "toiture" ou une poutre en tant que "mur".
A quoi ça sert ?
Plusieurs utilités aux classifications :
- cela permet d'identifier précisément des éléments dessiné à partir d'outil générique comme la forme ou les objets, dont le type ne permet pas de présager de la nature de l'objet représenté.
- cela permet de soulager la liste de calque pour la recentrer sur sa fonction première : Gérer l'affichage. Plus besoin de faire une liste énorme pour distinguer les objets entre eux.
- cela permet de préciser la vrai nature d'un objet : par exemple une dalle peut tout aussi bien être un plafond, qu'une toiture, voir un élément de mobilier. Donc pas forcément un plancher.
- cela permet d'affiner le sous-type d'objet (Mur>cloison/refend/mur porteur/etc).
- cela permettra, au niveau 2 de servir de passerelle avec la classification IFC. Mais on verra ça dans un autre tuto, gardez juste en tête que c'est important pour l'export en IFC.
- cela permet d'associer le "pack de propriété" à un type d'élément : une table n'as pas besoin du champ "degrés coupe feu", ou une cloison intérieure du coefficient thermique. Cela facilitera donc l'usage des propriétés.
La classification, c'est la base de toute l'organisation des propriétés dans Archicad (et dans l'IFC aussi, mais pour l'instant on s'en fout).
Où peut-on régler ce paramètre ?
La classification d'un élément est disponible dans l'onglet "Classifications et propriétés" des options de cet élément. On trouve également le raccourcis dans la zone d'information quand cet élément est sélectionné.
Comment crée-t-on une classification ?
Par défaut, il existe un système de classification tout fait (à condition bien sur de partir du fichier type par défaut d'Archicad) qui est déjà très complet (qui est en fait une version française des classes IFC). Je recommande donc son usage pour débuter (et même après).
Si ce système ne correspond pas à vos besoins, ou si votre fichier type est importé d'une vieille version d'Archicad, pas de panique. Graphisoft à prévu un gestionnaire de classification que vous trouverez dans le menu Options.
Ce gestionnaire vous permettra d'éditer à loisir vos classifications, ou d'importer un système complet depuis un autre fichier (ou à partir de standard internationaux).
Dans ce gestionnaire, vous trouverez :
- A gauche : la liste de vos classifications
- En haut à droite : Les réglages de nom et de description. On vous proposera également de régler si cette classification est valable pour un élément de projet ou pour une zone ou les deux. Note : si cette option est grisée, c'est que le réglage est fait dans la classification "branche" (voir paragraphe suivant).
- En bas à droite : la liste des propriétés affectées à cette classification.
Comment sont organisées les classifications ?
Graphisoft à pris le terme "arborescence" au pied de la lettre en prenant des propriétés "branches" et des propriétés "feuilles". Une "feuille" est donc une sous catégorie de la branche.
Cette disposition a pour but de faciliter l'organisation des classes et la gestion des propriétés rattachées, mais il n'y a pas de différence dans leur utilisation. Rien n'empêche de classifier un élément avec une classe "branche".
La classification des éléments peut aussi évoluer avec les phases du projet. Ainsi on peut catégoriser les éléments dans des classes générique en ESQ/ APS avant d'affiner la classification en APD/PRO.
A quoi sert d'avoir plusieurs systèmes de classifications en parallèle ?
En BIM de niveau 1 : à rien. En niveau 2 : on verra plus tard.
Je ne vais pas rentrer plus dans le détail des classifications, mais si vous avez de questions là dessus, n'hésitez pas à les poser à la suite de ce tuto.
- I.5 Propriétés Archicad:
A quoi ça sert ?
A renseigner un élément sur des paramètres non visibles directement sur le dessin. Donc cela peut servir à beaucoup de chose, c'est pourquoi il faut impérativement bien identifier les propriétés utiles pour vous, pour vos cotraitants et pour votre maitre d'ouvrage.
Où peut-on les régler ?
Comme les classifications, les propriétés Archicad se trouve dans l’onglet "Classifications et propriétés" à la suite des options d'un élément. Elles disposent également d'un raccourcis dans la zone d'information, ce qui particulièrement pratique à l'usage.
Comment crée-t-on une propriété?
Là encore il existe une foultitude de propriétés préinstallées dans le fichier par défaut. Tout comme les calques par défaut, la liste des propriétés de base vous semblera de prime abord longue, rébarbative et dans l'ensemble relativement inutile.
C'est pas faux.... MAIS, attention, il faut savoir que cette liste correspond en grande partie à la liste de propriété définie par la norme IFC. Donc si vous êtes en BIM niveau 2, ne pas tout supprimer sans réfléchir (même si c'est tentant).
Comme pour les classifications, Archicad dispose d'un Gestionnaire de propriétés qui vous donne accès à l'édition des différentes propriétés, ainsi qu'a l'import/export de jeux de propriétés.
Comment paramétrer une propriété ?
Je ne vais pas m'étendre sur le "comment on fait ?" car tout est bien détaillé dans l'aide, mais plutôt sur "que peut-on faire ?".
D'abord, il faut savoir qu'une propriété peut être de plusieurs nature :
- Il peut s'agir d'une mesure (longueur, surface, volume ou angle). Dans ce cas cette propriété sera liée à une unité.
- Il peut s'agir d'un nombre (sans unité définie), ou d'un nombre entier.
Dans ces deux premiers cas, la propriété ne pourra contenir qu'un nombre.
- Il peut s'agir d'une "chaîne". C'est à dire d'un texte ou d'un nombre.
- Il peut s'agir d'une information logique binaire de type VRAI ou FAUX. Simple, mais efficace dans certains cas. Par exemples : porte CF, sortie de secours, élément porteur, etc.
Ces propriétés peuvent être renseignées directement au cas par cas par l'utilisateur, ou leur valeur peut être déterminée par une formule. La formule permet d'automatiser la propriété en fonction d'autres éléments. On reviendra dessus un peu plus loin.
Il existe deux autres types de propriétés :
- La liste d'étiquette ; elle permet de renseigner librement un champ, sur plusieurs lignes si nécessaire. Pratique pour un texte personnalisé ou une liste d'article de CCTP par exemple.
- Le jeu d'options ; cela permet de proposer plusieurs propositions pour remplir le champ, avec même la possibilité de choix multiples. Le jeu d'option fait gagner énormément de temps. D'une part il évite de retaper 50 fois le même texte (par exemple une finition de mur), et d'autre part il permet de "formater" le texte et éviter les erreurs d’approximation. Exemple : TV+peinture // toile de verre-peinture //TV-peint ; qui désigne une seule et même finition. Ça n'a l'air de rien mais à l'extraction ça simplifie la vie.
Pour chaque propriété, on peut définir une valeur par défaut. Dans le réglage des éléments, la petite chaine indiquera si la propriété est définie sur sa valeur par défaut (chaine fermée), ou si elle a été renseignée (chaine cassée).
Les formules de propriétés
Les formules de propriétés sont une nouveauté Archicad 22, et c'est une fonction vraiment balèze. En gros, ça va nous permettre de définir de nouvelle propriétés à partir d'autre propriétés et de calculs mathématique. A priori il n'y a pas de limite à ce qu'on peut en faire, si ce n'est le coté rebutant de la syntaxe employé. C'est un peu comme le GDL en fait.
Quelques exemples en vrac :
- Ratio surface vitrée/surface utile ; pour la RT2012
- Effectif théorique selon la norme incendie en vigueur
- Nombre d'UP sur une porte
Et on peut même pousser la blague à se faire une règle de vérification de type "y-a-t-il assez d'UP ?" à partir des deux propriétés précédentes. Bref pas de limite pour peut qu'on se creuse un peu (beaucoup) le crane pour trouver la formule adapté.
A cet effet j'ai créé un sujet à part afin d'échanger les idées de formules et les façons de les concrétiser :https://www.biblio3d.com/t11766-archicad-les-formules-de-proprietes#141597
Vous noterez également que le fichier type AC par défaut contient pas mal de propriétés définies par formules.
- I.6 Propriétés IFC :
Je ne vais pas parler des propriétés IFC dans ce tuto, car elle ne serviront vraiment que pour le BIM de niveau 2.
En niveau 1, elles fonctionnent de la même façon que les propriétés Archicad, mais elles ne sont pas paramétrables via les même outils.
- I.7 Les propriétés d'objet:
Ces propriétés existaient avant même Archicad 20. Ce sont des propriétés définies par les paramètres d'un objet.
Les plus courantes sont :
- paramètres de marque de zone
- paramètres de l'onglet "description" des menuiseries classiques.
Mais on peut considérer n'importe quel réglage d'un objet GDL comme étant une propriété d'objet.
Ces propriétés sont beaucoup plus délicates à manier que les propriétés Archicad, car elles sont plus difficiles à retrouver en phase d'extraction et ne sont pas disponibles dans tous les outils (seulement accessibles dans les nomenclatures et le traducteur IFC) ce qui n'est pas très pratique.
Attention, ces propriétés peuvent être piégeuses car elle peuvent parfois être en doublon avec les propriétés Archicad, mais elle ne sont pas liées. Elle ne sont pas non plus pratiques à utiliser car il faut obligatoirement rentrer dans les réglages de l'objet, là où les propriétés Archicad ont le raccourcis de la zone d'information.
Les paramètres de marque de zone sont particulièrement traitres, car ces propriétés sont en fait liées à la marque (qui est un objet GDL) et pas à la zone. Donc quand on change la marque on perd les infos, et comme je le disais, elle sont difficilement extractibles. Par exemple : pas de substitution graphique, ni de formule.
Au vu des problèmes engendrés, j'ai choisi de ne plus du tout renseigner ces propriétés, quitte à les recréer dans les propriétés Archicad. Mais ce choix n'est pas forcément pertinent dans tous les cas. A vous de voir ce qui vous convient le mieux à l'usage.
- I.8 Importer des données :
Qui a dit que vous deviez vous taper tout le boulot de renseignement des éléments ? Vous pouvez déléguer cette tâche en exportant des tableaux d'élément à renseigner vers Excel (voir §II.3), puis en important les tableaux remplis dans votre modèle.
Partie II : Extraire
Jusqu'à maintenant, on a vu la partie qui va vous faire perdre du temps. Car même en étant organisé, renseigner toutes ces propriétés ça prend du temps. Maintenant, on entre dans la partie où vous allez gagner du temps (idéalement, bien plus que ce que vous avez perdu).
- II.1 Les usages:
Voilà les principales façon d'exploiter l'extraction vos données :
La vérification interne
Remplir des dizaines de champs c'est bien, encore faut-il les renseigner correctement, et ne pas se laisser surprendre par un copier-collé malencontreux. Le premier usage de l'extraction de données, sera donc de vous permettre de vérifier quelle sont justes.
La vérification du projet
Une fois renseignées, les propriétés peuvent vous permettre de mettre en lumière certaines erreurs de conception. Par exemple : les portes des locaux à risque sont-t-elle bien prévues coupe feu ?, ou encore : l'affaiblissement acoustique des façades est-il conforme ? Y-a-t-il assez de toilettes par rapport à l'effectif prévu ? etc.
L'échange d'information
L'objectif principal, c'est de pouvoir communiquer ces propriétés avec vos interlocuteurs. Et comme vous n'êtes pas en BIM de niveau 2, il vous faut extraire les informations avant des les transmettre .
Bon ne rêvez pas, en niveau 2 il faudra quand même le faire aussi ^^
Renseigner ses plans
Oui vous le faisiez déjà avant. Mais bon, on a pas rentré toutes les caractéristiques d'une porte pour ne les avoir QUE dans le tableau de menuiserie. Donc une fois les propriétés renseignées, c'est bien de pouvoir les mettre sur les plans pour tout ceux qui consultent encore leurs plans sur du papier.
Voyager léger
Et oui, le dernier objectif, c'est de s'économiser la lourde pile de documents qui nous accompagne sur les chantiers, et pour ça avoir toutes ses infos au même endroit, ça aide.
- II.2 Discriminer les éléments (2/2):
Nous avons vus dans la première partie que chaque éléments dispose d'un certain nombres de propriétés qui permettent de le distinguer des autres, mais également de le regrouper avec d'autre partageant des propriétés communes. Nous allons voir maintenant comment ce principe s'applique concrètement dans Archicad.
Tous les outils d'Archicad visant à extraire des données fonctionne sur le même principe, donc quand vous savez faire pour un, vous savez faire pour tous.
Le premier outil qui vient à l'esprit quand on parle de discrimination d'élément, c'est la palette Chercher&Sélectionner. Comme son nom l'indique, ça sert à sélectionner des éléments particuliers.
Le principe est simple : on définit un certain nombre de critères discriminants, puis l'outil ajoute ou supprime de la sélection tous les objets qui réunissent les critères rentrés.
Pour chaque critère vous pouvez rentré une valeur, assortie d'un opérateur dépendant du type de donnée, ce qui vous permet d'affiner au mieux votre recherche. Vous prendrez garde à la dernière colonne qui définie la relation entre les différents critères : la valeur ET indique que votre recherche prendre en compte uniquement les éléments réunissant l'ensemble des critères, la valeur OU indique qu'un seul critère est suffisant. Un système de parenthèse (comme en math) vous permettra de créer des groupes de critères.
Je ne vais pas rentrer dans les détails de l'utilisation de cet outil, car toutes les explications sont déjà dans l'aide d'Archicad.
Je voulais juste souligner l'importance d'avoir assez de critère pour distinguer les objets. Car s'il n'y a pas assez de critère, on se retrouve avec des éléments non voulus dans la sélection.
Petite parenthèse pour préciser que depuis la version 20, il est possible d'enregistrer sa sélection de discriminants pour la ressortir plus tard.
- II.3 Nomenclatures:
Alors là on attaque LE gros morceau. Les tableaux de nomenclatures représentent la quintessence de l'extraction de donnée.
Le principe est fort simple : on prend une sélection d'éléments (ça peut aller des zones aux fenêtres en passant par les appareils sanitaires), on prend une sélection de propriétés, on met tout ça dans un tableau qui affichera pour chaque élément la valeur de la propriété sélectionnée.
Ça vous donne toute sorte de tableaux : tableau de surfaces, tableau de menuiseries, liste d'équipements mobilier, métrés en tout genres, etc. Il n'y a pas vraiment de limite à ce que vous pouvez lister, à condition d'avoir préalablement renseigner votre modèle évidemment.
Les tableaux de nomenclature sont accessible depuis le navigateur.
Le grand nombre de paramètres accessible peut faire peur au début, mais une fois qu'on a compris le principe, l'utilisation devient assez simple et intuitive.
L'utilisation des nomenclatures pourrait faire l'objet d'un tutoriel à elle toute seule, et je n'ai pas forcément le temps, donc je vais seulement présenter l'outil dans ses grandes lignes.
La fenêtre de configuration des nomenclatures se présente en trois parties.
A gauche, la liste des nomenclatures enregistrée. Elle se présente en 3 catégories :
- nomenclatures d'éléments, qui liste des éléments de construction (la seule que j'utilise)
- nomenclature de composants, qui permet de lister les composants des éléments (comme les matériaux d'une structure composite). Sert principalement aux métrés.
- nomenclatures de surfaces, qui permet de lister des tablettes Microsoft
En haut à droite, le tableau des critères. C'est exactement le même principe que pour "chercher&sélectionner". On rentre les critères qui définissent les éléments que l'on veut lister.
En bas à droite, le tableau des champs. C'est la liste des propriétés que l'on veut extraire des éléments sélectionnés.
Le fonctionnement de ce tableau est simple : le tableau de nomenclature affichera les éléments dans l'ordre des critères sélectionnés.
Par exemple, si vous listez des zones pour un tableau de surface. Si le premier champs est "nom de la zone", le deuxième "N° de zone" et le troisième "surface", alors la nomenclature affichera les zone dans l'ordre alphabétique de leur nom. Si vous passez le critère "N° de zone" est passé en premier, alors le tableau affichera les zones selon leur ordre de numérotation. Si plusieurs éléments on la même valeur sur le(s) premier(s) champ(s), leur ordre est décidé par le critère suivant.
Chaque champ est accompagné de trois icônes.
Sur la première : La flèche vers le bas indique un tri par ordre croissant (ou alphabétique), la flèche vers le haut indique un ordre décroissant (ou inverse de l'ordre alphabétique), pas de flèche indique pas d'ordre défini et ce sera le critère suivant qui fera le tri.
Sur la deuxième le symbole Σ indique que le tableau doit afficher la sommes des valeurs de ce champs. Le symbole Σ1 indique la quantités de champs ayant une valeur. Par exemple, pour 3 zones de 20m² chacune, Σ indiquera 60m² et Σ1 donnera "3".
La troisième icône est un drapeau, elle indique le champ qui doit déterminer les sous-totaux des champs dont la somme est demandée. Attention, cette icône ne peut être place que sur un seul champs (ou aucun).- Petit exemple pour bien comprendre:
Dans le premier volet, je choisi de lister des zones. Puis j’exclue celle qui ne font pas partie de mon projet : celles de mes espaces extérieurs et mes vides sur étage inférieur qui ne comptent pas dans ma surface, celles que j'ai placé dans le calque "esquisse" qui sont des locaux que j'ai masqué.
Dans le deuxième volet, je choisit de trier mes zones par étage et par numéro ; de faire un total de ma surface pour chaque étage ; et d'afficher quelque données rajoutée comme la surface de programme, le code local donnée par le maitre d'ouvrage, etc.
J'obtiens donc un tableau de surface, étage par étage.
Une fois ce beau tableau obtenu, vous pouvez l'utiliser dans vos mises en page, le publier en pdf, ou encore l'exporter vers Excel. Ce qui sera surement utile à tous vos collaborateurs qui ne sont pas équipé d'Archicad.
Mais il existe d'autre façons d'utiliser les nomenclatures. Voici quelques exemples qui me viennent en tête, n'hésitez pas à en proposer d'autres à la suite de ce sujet :
- vous pouvez renseigner directement vos éléments depuis le tableau. En effets, les champs en bleu sont des champs directement éditables depuis les nomenclatures.
- vous pouvez utiliser les nomenclatures pour retrouver plus rapidement vos éléments sur le plan ou la 3D via les deux icônes suivantes
- vous pouvez configurer votre tableau pour sélectionner les éléments dont les propriétés n'ont pas encore été renseignées, et ainsi contrôler votre modèle.
Maintenant, vous savez comment retrouver et comment exporter les données de votre modèles. Mais tout ça ne vous avance pas beaucoup dans votre mission principale : produire des plans. Nous allons donc voir maintenant comment on va pouvoir reporter les données sur nos dessins afin de les rendre directement visible.
- II.4 Étiquettes:
L'étiquette est le moyen le plus simple, le plus directe et le plus efficace de placer une information sur un dessin.L'étiquette est à la propriété ce que la cotation est à la géométrie : une façon de rendre lisible ce qui est déjà contenu dans le dessin.
Déjà, il faut savoir qu'il existe deux façon de placer une étiquette :
- l'étiquette indépendante . Basiquement, c'est juste un texte avec une flèche. Aucun intérêt.
- l'étiquette associative . Et c'est de cette dernière dont nous allons parler sous le terme "étiquette".
L'étiquette associative est obligatoirement liée à un élément du modèle, donc faite bien attention à la lier au bon élément. Il ne faut jamais créer d'étiquette par copier-coller ou translation-copie car une copie d'étiquette reste liée au même élément que l'étiquette originale.
Il ne faut pas confondre les étiquettes et les marques (pour les menuiseries ou les zones). Même si le principe est sensiblement le même, il y a des petites subtilités dont je parlerai plus bas.
Fonctionnement d'une étiquette :
Il existe plusieurs modèles d'étiquettes.
Cette diversité est un héritage des versions antérieurs d'Archicad, mais la mise en places des textes automatique rend plus ou moins obsolète la plupart d'entre elles.
C'est donc le premier modèle qui va nous intéressé. Cette étiquette va nous permettre d'afficher directement sur le plan, une donnée contenue dans l'objet auquel elle est liée. Par contre attention, les texte automatiques sont limités aux propriétés Archicad. Ce qui veut dire : pas de propriété IFC ni de propriété objet (peut être que ça viendra un jour).
Vous avez tous déjà utilisé des texte automatiques, donc je ne vais pas en détailler le fonctionnement. Je vais simplement citer, en vrac, quelques exemples de possibilité :
- numérotation de porte
- cotation d'un élément (dimension et altitude)
- indication des caractéristique de tenue au feu d'un élément
- indication de la finition d'un élément (très pratique en façade)
- indication du modèle d'un équipement
- etc.
Bref c'est vraiment un outil souple et polyvalent.
Alors en quoi est-ce mieux qu'une étiquette indépendante ou un texte classique ?
Tout simplement, l'utilisation d'étiquette vous permet d'avoir votre information à un seul endroit, à savoir dans votre élément lié. Si vous utilisé un texte personnalisé, c'est votre texte qui contiens l'information. Par conséquent, cette information ne peut pas être exploité ailleurs.- Prenons l'exemple d'une teinte de façade.:
- Si vous écrivez "enduit blanc cassé" sur votre façade, OK l'information est sur votre façade, mais c'est tout. En plus vous avez rentré l'information deux fois : la première fois en choisissant la surface 3D de votre mur, et une deuxième fois en tapant votre texte.
Donc si je résume :
- il faudra retaper (ou copier) le même texte sur toutes les autres façades
- il faudra retaper le même texte dans vos pièces écrites
- il faudra vérifier que le texte correspond bien à la couleur du modèle 3D
- et surtout il faudra tout recommencer le jour où votre client (ou votre chef) décide de changer la couleur
A l'inverse, avec une étiquette, vous êtes simplement allez cherché l'information "surface face extérieure" dans votre mur. Je compte un total de 6 clics pour la manip et 3 en utilisant les favoris, alors ne venez pas me dire que c'est plus simple d'utiliser un texte !
En plus de ça, cette information sera toujours disponible pour vos nomenclatures et après pipettage, il suffira d'un clic pour replacer l'étiquette sur vos autre murs, et ce quel qu'en soit la couleur.
Et le plus beau : le jour où vous changez la couleur, le texte sur vos façade change en même temps.
Les autres sorte d'étiquette fonctionnent sur le même principe : récupérer l'information dans l'élément lié. Mais contrairement au texte automatique, la configuration est un peu moins souple car ce sont des objets GDL qui se paramètres à la façon d'une marque. Elle offre cependant l'avantage de permettre l'accès à des données pas forcément disponible en texte automatique. Parmi ces étiquettes, j'utilise beaucoup l'étiquette de"liste de couches" pour décrire mes complexes de dalle.
Petite remarque au passage : l'étiquette "classification&propriétés" vous permettra d'accéder aux propriétés IFC. Ça servira en BIM de niveau 2.
A noter : les étiquettes dispose d'une option "masquer avec élément associé" bien pratique. On la trouve en bas à gauche de la fenêtre d'option.
Je m'excuse de faire l'impasse sur l'enregistrement d'étiquettes personnalisées (nouveauté AC22), mais je n'ai pas encore eu l'occasion d'utiliser cette fonction.
- II.5 Marques:
Les marques diffèrent des l'étiquettes dans le sens ou ce ne sont pas des éléments indépendants mais directement éditables dans l'objet concerné. On ne peut donc pas les placer dans un calque indépendant.
La marque que vous utilisez certainement le plus est la marque de zone (d'ailleurs les zones sont les seuls éléments sur lesquels on ne peut pas placer d'étiquette).
Attention, les données rentrées dans une marque de zone ne sont pas extraite de la zone elle même mais de l'objet "marque de zone". Ainsi, les propriétés des marques de zone sont disponibles uniquement dans les propriétés d'objet. Comme je l'ai dis plus haut, ces propriétés ont des cas d'usage beaucoup plus limité que les propriétés Archicad, donc mieux vaut les laisser de coté.- Vous pourrez remplir votre marque de zone en passant par l'onglet "classification&propriétés".:
Les marques sont également disponible pour les menuiseries. Elle peuvent être affiché ou masqué de façon globale depuis les "options de vue écran" et offre également la possibilités d'afficher certaines des propriétés objets de la bibliothèque principale.
Dernier point : les marques de porte et fenêtre sont disponibles en tant que modèle d'étiquette. Entre la marque intégrée et l'étiquette "marque de porte/fenêtre" c'est juste une question de préférence et d'organisation de ses vues. A titre personnel, je n'utilise aucune des deux.
- II.6 Substitutions graphiques:
La dernière méthode pour faire apparaitre graphiquement les propriétés de vos éléments. Les substitutions graphiques vous permettront de remplacer l'affichage 2D et 3D de vos éléments en fonction de leurs propriétés.
A noter que les substitutions graphiques ne servent pas que dans le cadre du BIM, mais aussi tout simplement dans le fonctionnement normal d'Archicad en reprenant certaines fonctions qui existaient avant dans "Options de vue écran".
Les cas les plus courants étant :
- Afficher le modèle en mode "esquisse" (tous les éléments coupé avec une hachure pleine sans couches de composite).
- Rendre les fonds de zone transparent
- Gestion de l'affichage dans les filtres de rénovation
Mais au delà de ces usages classiques, les substitutions graphiques représentent un formidable atout pour visualiser vos propriétés.- Voici quelques exemples:
- dans le cadre de la sécurité incendie, vous pourrez passer en rouge vos portes et parois CF.
- dans le cadre d'un projet complexe, vous pourrez colorier vos zones selon d'autres critères que la seule catégorie de zone.
- vous pourrez faire des plans de sol et de plafonds
- dans le cadre d'une réunion avec vos bureaux d'étude, vous pourrez faire ressortir les éléments porteurs
Bref, cet outil vous permettra de produire moult schéma directement à partir de votre modèle (fini les heures de redessin sur des feuilles de travail où il faut tout refaire quand le projet change).
Je rappelle rapidement le principe de fonctionnement.
La combinaison de substitutions graphiques est une option d'affichage, au même titre que les combinaisons de calques, l'échelle ou les options de vue écran. Comme son nom l'indique il s'agit d'une combinaison de plusieurs règles de substitution graphique.
La palette est assez simple : à gauche la liste des combinaisons, à droite la liste des règles qui la compose.
Vous remarquerez également les petites icônes à droite de chaque règle. Elle servent uniquement d'aide mémoire pour rappeler quels sont les attributs modifiés par la règle.
Attention, l'ordre des règle à son importance, car si un élément est soumis à plusieurs règles contradictoires, la règle la plus haute dans la liste s'applique sur cet élément.
Vous pouvez bien sûr modifier les règles ou ajouter vos propres règles.
D'ailleurs si vous travaillez avec un fichier type différent du fichier par défaut, pensez à adapter les règles à votre fichier type.
pour ce faire, il suffit de cliquer sur "Editer les règles" en bas à gauche.
Cela vous ouvre cette fenêtre :
Vous retrouvez à gauche la liste de règles de la première fenêtre.
En haut à droite, le tableaux de critères qui va vous servir à choisir les éléments concernés par votre règle. Ce tableau fonctionne comme tous les autres tableaux de discrimination que nous avons vu plus haut. A noter que vous n'avez pas accès aux propriétés IFC ni aux propriétés objets.
En bas à gauche, vous avez les modifications graphique à apporter aux éléments concernés.
Vous pouvez ainsi modifier :
- le type de ligne
- le stylo de symbole et de contour
- le motif et les stylos de hachure
- la surface 3D
A noter que pour les hachures, vous pouvez choisir la/les catégorie(s) de hachures concernées par la modification : hachure d'esquisse, hachure coupée ou hachure de recouvrement.
Pour les surfaces vous avez également le choix entre surfaces extérieures ou surfaces coupées.
Maintenant vous avez des plans bien renseignés, de joli schéma et de super tableaux ; tout ça en ne rentrant chaque information qu'une seule fois. Mais bon, quoi ça servirait de tout rentrer dans un seul modèle numérique si c'est pour quand même se retrouve à trimbaler 35kg de papier à chaque réunion ?
C'est pour cela que pour finir, je vais vous montrer que la meilleur façon d'exploiter votre modèle n'est pas forcément d'en extraire les informations, mais de l'emmener avec vous !
- II.7 L'export vers BIMx :
Il existe plusieurs outils pour ça mais cela impliquerai de faire du BIM du niveau 2. Et oui, qui dit changement d'outil, dit interopérabilité, et qui dit interopérabilité dit export.
Heureusement, Graphisoft à penser à tout en nousoffrantvendant un outil en lien direct avec le modèle Archicad qui vous permettra d'emmener votre modèle sur votre tablette : l'application BIMx PRO.
Cette application vous permettra d'accéder facilement à vos différentes mises en page, à vos tableau de nomenclature et à votre modèle 3D. Mais surtout, vous pourrez accéder aux propriétés des objets.
Donc plus besoin de chercher dans vos 40 pages de CCTP, vous avez toutes les infos utiles, tout de suite, juste en sélectionnant l'élément concerné.
Bien entendu, ce n'est pas pas magique, les seules informations disponibles sont celles que vous aurez pris le soin de renseigner
Conclusion
Vous avez maintenant toutes les cartes en main pour renseigner et exploiter les données de votre modèle Archicad.
N'oubliez jamais que :
- une donnée qui n'est pas exploitée est une donnée qui ne sert à rien (donc du temps de perdu).
- une donnée peut être déjà existante dans votre modèle sans qu'il soit utile de la (re)créer. Par exemple la finition d'un mur peut être contenue dans le nom de la surface.
- vous devez toujours être savoir où sont rangées vos données pour être capable de les retrouver en exploitation.
- il faut absolument éviter de créer des doublon dans les propriétés.
- l'anticipation de votre besoin en données est la clef de l'efficacité.
- seul l'expérience peut vous apprendre à rentrer les bonnes informations au bon moment, donc commencez par des trucs simples.
- pour savoir quelle propriétés sont utiles, demandez vous d'abord ce que vous allez faire avec.
- l'objectif final du BIM est de partager les données, donc si leur organisation n'est pas clair pour vous en BIM de niveau 1, elle ne le sera pas non plus pour les autres au niveau 2.
Dernière édition par Archi43 le Jeu 20 Déc 2018 - 15:21, édité 15 fois
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On ne peut pas changer le monde, mais ce n'est pas une excuse pour ne pas essayer.
CrazyDrawer et Fred0079 aiment ce message
- Archi43V.I.P.
- Date d'inscription : 10/04/2014
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Bon pas le temps de finir, circulez y a rien à voir (pour l'instant).
J'essayerai d'avancer assez vite, mais le sujet est quand même vachement vaste.
J'essayerai d'avancer assez vite, mais le sujet est quand même vachement vaste.
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On ne peut pas changer le monde, mais ce n'est pas une excuse pour ne pas essayer.
Super initiative ! Merci Archi !
Je vais suivre ça de près et avec attention !
Étant en plein dedans mais ne sachant pas ou je vais car pas formé sur cette partie la, ça m intéresse fortement !
Je vais suivre ça de près et avec attention !
Étant en plein dedans mais ne sachant pas ou je vais car pas formé sur cette partie la, ça m intéresse fortement !
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+1nono.lerat a écrit:Super initiative ! Merci Archi !
Je vais suivre ça de près et avec attention !
Bonne et courageuse idée !
- Couloumodérateur
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Comme Nono, bravo Archi!!!
Fortement intéressé aussi.
Et surtout, merci
Ok ok, j'utilise encore pas mal l'outil texte (et je sens qu'avec les Propriétés ça va être de moins en moins)
Mais pour ce qui est du dessin 2D j'ai réussi à le bannir de mes projets
J'ai vite compris que c'etait une perte de temps & que ce n'est pas BiM du tout du tout du tout du tout du tout du tout
Fortement intéressé aussi.
Et surtout, merci
QUOI??????Archi43 a écrit:- L'outil texte, tu n'utiliseras pas
Ahhhhhh mais c'est un cauchemar ce trucArchi43 a écrit:- Le dessin 2D tu oublieras
Ok ok, j'utilise encore pas mal l'outil texte (et je sens qu'avec les Propriétés ça va être de moins en moins)
Mais pour ce qui est du dessin 2D j'ai réussi à le bannir de mes projets
J'ai vite compris que c'etait une perte de temps & que ce n'est pas BiM du tout du tout du tout du tout du tout du tout
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Moi aussi j'étais aventurier autrefois, et puis, j'ai pris une flèche dans le genou.
- Couloumodérateur
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@Archi43; je me suis permis d'ajouter ton tuto à la liste
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Coulou a écrit:@Archi43; je me suis permis d'ajouter ton tuto à la liste
Merci et super bien vu d'autant que (pour ma part) je ne parviens jamais à retrouver de vieux post via le moteur de recherche
- TitouBavard(e)
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Beau boulot, merci pour cette mine de renseignements et pour la clarté de ton exposé.
Bonjour,
c'est sûr qu'on devra bien y passer un jour ou l'autre à ce fameux BIM (en espérant que l'on soit payé pour....) même si on repousse toujours l'échéance..... parce-que ça change nos méthodes de travail et nous oblige toujours encore et encore à racheter des mises à jour ou de nouvelles versions d'Archicad dont on a pas forcement besoin.... mais bon !...
Merci à toi
c'est sûr qu'on devra bien y passer un jour ou l'autre à ce fameux BIM (en espérant que l'on soit payé pour....) même si on repousse toujours l'échéance..... parce-que ça change nos méthodes de travail et nous oblige toujours encore et encore à racheter des mises à jour ou de nouvelles versions d'Archicad dont on a pas forcement besoin.... mais bon !...
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- Archi43V.I.P.
- Date d'inscription : 10/04/2014
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Bon, ça risque d'être encore un peu long avant la version définitive de ce tuto. Merci de votre soutien, et de votre patience.
En attendant si vous avez des questions ou des thèmes que vous souhaiteriez voir aborder dans ce tuto, n'hésitez pas à en faire la demande à la suite de ce sujet.
@Bruno : Le BIM ne représente pas du travail en plus, mais une façon différente de travailler. Si tu le prends comme quelque chose qui se rajoute à ce que tu fais déjà, tu vas forcément perdre du temps (et de l'argent). A l'inverse si tu te l'approprie comme un outil de travaille exploité correctement, c'est l'inverse qui va se produire.
La phrase que je répète le plus en tant que manageur BIM c'est
Ça veut dire concrètement que les propriétés ne sont que le reflet d'information que tu brassais déjà sans faire de BIM, sous forme de texte, d'annotation de plan, de tableau ou de compte rendu de réunion.
La différence entre le gain et la perte de temps se jouera sur l'efficacité avec laquelle tu extrais les données et exploite la grande force du BIM : la centralisation des données.
En attendant si vous avez des questions ou des thèmes que vous souhaiteriez voir aborder dans ce tuto, n'hésitez pas à en faire la demande à la suite de ce sujet.
@Bruno : Le BIM ne représente pas du travail en plus, mais une façon différente de travailler. Si tu le prends comme quelque chose qui se rajoute à ce que tu fais déjà, tu vas forcément perdre du temps (et de l'argent). A l'inverse si tu te l'approprie comme un outil de travaille exploité correctement, c'est l'inverse qui va se produire.
La phrase que je répète le plus en tant que manageur BIM c'est
Manageur BIM a écrit:Ce n'est pas parce qu'on traite les données dans une maquette numérique qu'on a plus de données à traiter qu'avant. Elles sont juste organisées et traitées différemment ; le contenu reste le même.
Ça veut dire concrètement que les propriétés ne sont que le reflet d'information que tu brassais déjà sans faire de BIM, sous forme de texte, d'annotation de plan, de tableau ou de compte rendu de réunion.
La différence entre le gain et la perte de temps se jouera sur l'efficacité avec laquelle tu extrais les données et exploite la grande force du BIM : la centralisation des données.
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On ne peut pas changer le monde, mais ce n'est pas une excuse pour ne pas essayer.
et je rajouterai,
je penses que si toutes ces informations sont rentrées dans le fichier base de l'agence, c'est un gros boulot en moins ?
je penses que si toutes ces informations sont rentrées dans le fichier base de l'agence, c'est un gros boulot en moins ?
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Indubitablement, d'où le rôle accru des favoris.
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On ne peut pas changer le monde, mais ce n'est pas une excuse pour ne pas essayer.
évidemment, mais j'en suis pas encore là
Je m'aperçois que dans ma façon de travailler, je penses trop à :
Favoris = Objets ou baies,
Je ne me suis pas encore mis dans la tête qu'on peu aller bien plus loin avec les favoris ! mais ça vient à grand pas !
Je m'aperçois que dans ma façon de travailler, je penses trop à :
Favoris = Objets ou baies,
Je ne me suis pas encore mis dans la tête qu'on peu aller bien plus loin avec les favoris ! mais ça vient à grand pas !
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Manageur BIM a écrit:Ce n'est pas parce qu'on traite les données dans une maquette numérique qu'on a plus de données à traiter qu'avant. Elles sont juste organisées et traitées différemment ; le contenu reste le même.
Super d'accord moi qui manage du BIM tous les jours
... sauf peut être...
Quand la MO impose de coller des informations hiérarchisées selon leurs propres besoins d'exploitations, et ce, sans le moindre lien logique avec les besoins de l'équipe de maîtrise d'oeuvre
Le top est de se rendre compte que la MO est ensuite incapable d'interroger ses maquettes pour y tirer la moindre information (MO publique comme privé). La route est longue et pas que du côté des concepteurs
je bosses sur 4 bâtiments représentant 350/400 logements en ce moment, en réhabilitation des façades, pas forcément ce qu'il y a de mieux pour débuter en BIM,
le MO n'a même pas les outils pour ouvrir de l'IFC, il ne sait pas quoi mettre comme info. dans sa maquette, il espérait juste avoir une maquette 3D pour pouvoir bouger dedans !
Manque de bol, on est une équipe qui débutons là dedans, moi même je ne sais pas ou je vais donc on ne sait pas trop quoi lui apporter dans sa foutue maquette ! Du coup, je montes de la 3D et rentres des info. en me disant que avant d'aider quelqu'un, je m'aide surtout à avancer etdécouvrir de nouvelles choses !
Vos conseils vont beaucoup m'aider !
le MO n'a même pas les outils pour ouvrir de l'IFC, il ne sait pas quoi mettre comme info. dans sa maquette, il espérait juste avoir une maquette 3D pour pouvoir bouger dedans !
Manque de bol, on est une équipe qui débutons là dedans, moi même je ne sais pas ou je vais donc on ne sait pas trop quoi lui apporter dans sa foutue maquette ! Du coup, je montes de la 3D et rentres des info. en me disant que avant d'aider quelqu'un, je m'aide surtout à avancer etdécouvrir de nouvelles choses !
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cestquoiladresse a écrit:
... sauf peut être...
Quand la MO impose de coller des informations hiérarchisées selon leurs propres besoins d'exploitations, et ce, sans le moindre lien logique avec les besoins de l'équipe de maîtrise d'oeuvre
Le top est de se rendre compte que la MO est ensuite incapable d'interroger ses maquettes pour y tirer la moindre information (MO publique comme privé). La route est longue et pas que du côté des concepteurs
Même constat chez moi, je te rassure. Mais pour moi, c'est une raison de plus pour s'approprier l'outil. Il est clair que (pour l'instant) renseigner les données du maitre d'ouvrage ne sert à rien ni à personne. Donc si on se contente de ça : on a juste perdu son temps.
EDIT : Mais il faut le faire quand même, parce que c'est dans le contrat.
Ma deuxième phrase la plus usité dans le management BIM :
Manageur BIM a écrit:Faire du BIM, juste pour le plaisir de faire du BIM, ça ne sert à rien.
Donc de mon point de vue, la question de la "demande maitre d'ouvrage" est secondaire sur la mise en place du BIM. Il faut d'abord le faire pour soi. Si on rentre ses propriétés à soi, rentrer celles du MOA n'est pas beaucoup plus long une fois le process en place.
Il ne faut jamais oublier que le BIM est un outil, et que comme tout les outils il doit servir à la concrétisation d'un objectif. Avant de "vouloir faire du BIM", posez vous la question : à quoi va-t-il vous servir ?
@Nono : Part du principe que la maquette numérique ne va ni aider, ni servir le maitre d'ouvrage (ça t'évitera certaines désillusion). A partir de là, demande toi ce qu'elle peut t'apporter à toi. Là tu sauras quoi mettre dans ta maquette.
Dernière édition par Archi43 le Jeu 27 Sep 2018 - 17:24, édité 2 fois
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On ne peut pas changer le monde, mais ce n'est pas une excuse pour ne pas essayer.
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Archi43 a écrit:... renseigner les donnée du maitre d'ouvrage ne sert à rien ni à personne. Donc si on se contente de ça : on a juste perdu son temps.
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Bon, après une semaine de boulot on commence à en voir le bout.
Il me reste encore à :
- corriger l'orthographe (là il y a du boulot )
- illustrer la partie I
- écrire le paragraphe sur les substitutions graphique
Et après ce sera T-E-R-M-I-N-E
Donc j’attends vos remarques sur les passages qui ne serait pas très clair ou si des précisions sont attendues sur un des points spécifiques.
J'ai mis des liens vers l'aide pour les différents outils dont je parle, j'espère que ça sera utile.
Bon ce sera tout pour ce soir.
Il me reste encore à :
- corriger l'orthographe (là il y a du boulot )
- illustrer la partie I
- écrire le paragraphe sur les substitutions graphique
Et après ce sera T-E-R-M-I-N-E
Donc j’attends vos remarques sur les passages qui ne serait pas très clair ou si des précisions sont attendues sur un des points spécifiques.
J'ai mis des liens vers l'aide pour les différents outils dont je parle, j'espère que ça sera utile.
Bon ce sera tout pour ce soir.
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Archi!!!Archi43 a écrit:Donc j’attends vos remarques sur les passages qui ne serait pas très clair ou si des précisions sont attendues sur un des points spécifiques.
Le temps de digérer le Webi d'hier et je reviens ici
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iMac 27' 2019 / MacOS 12.6 Monterey / Radeon Pro 575X 4 Go / 3,6 GHz Intel Core i9 / 32Go RAM / (non c'est moi qui est copié sur Chapi)
Moi aussi j'étais aventurier autrefois, et puis, j'ai pris une flèche dans le genou.
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Merci pour ton tuto ! Ca va en propulser plus d'un (y compris moi meme) dans le vrai BIM.
Je déplace le sujet dans la nouvelle section dédiée aux IFC / BIM.
Je laisse le soin à notre ami Coulou pour la création du post-il avec les liens vers les futurs TUTOS.
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Farkas se prononce fɔʁkɔʃ
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Farkas a écrit:Je laisse le soin à notre ami Coulou pour la création du post-il avec les liens vers les futurs TUTOS.
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Ça commence à être à peu près fini. J'ai cru que j'en verrai jamais le bout.
Il faut encore que je relise pour l'orthographe (il y a du boulot !).
N'hésitez pas à me faire part de vos remarques.
Il faut encore que je relise pour l'orthographe (il y a du boulot !).
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en tout cas au poil !!!!
alors serait til possible d'avoir cela dans un format pdf..?
j'aime bien pouvoir l'avoir sous les yeux en format papier moa
alors serait til possible d'avoir cela dans un format pdf..?
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Le coup le plus rusé que le diable ait jamais réussi, ça a été de faire croire à tout le monde qu'il n'existait pas
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Essaye une impression direct en PDF.freroil a écrit:alors serait til possible d'avoir cela dans un format pdf..?
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